Ville Cruelle d’Eza Boto
INTRODUCTION
L’œuvre Ville Cruelle se situe dans ce passé colonial ou beaucoup de peuples africains se sont vus coloniser par de grandes puissances européennes comme la France, le Portugal, l’Angleterre, etc.
L’œuvre ville cruelle est située dans un contexte colonial.C’est une œuvre dans laquelle l’auteur relate les fatalités de la domination coloniale.
I – RESUME
L’œuvre Ville cruelle raconte l’histoire d’un jeune homme appelé Banda.Orphelin de père, Banda fût élevé par sa mère à Bamila.Il voulait se marier pour satisfaire le vœu de sa mère presque mourante.Mais il lui fallait de l’argent pour la dot de sa fiancée.C’est ainsi qu’il décida de vendre son cacao en ville.Mais là, l’homme fut confronté aux terribles réalités de la ville marquées par la cruauté, l’exploitation, le vol, le crime, etc.
II – PRESENTATION DE L’ŒUVRE
Biographie
De son vrai nom Alexandre Biyidi, Eza Boto ou Mongo Beti est son pseudonyme d’écrivain.
Il est né le 30 juin 1932 à MBalmago au sud du Cameroun.Après avoir été exclu de l’école missionnaire, il entre au lycée de Yaoundé.Bachelier en 1951, il va poursuivre ses études à paris d’où il sort agrégé en lettres.La plupart de ses œuvres publiées en France ou il résidait ont été l’objet de scandales et d’interdictions.Nommé professeurs à Lamballe en Grande Bretagne, il a écrit pendant plus de dix ans (1958 à 1972) puis vient de sortir coup sur coup en pamphlet de deux romans.
Bibliographie
Eza Boto a publié plusieurs œuvres dont :
Ville Cruelle, sous le pseudonyme d’Eza Boto en 1954
Le pauvre Christ de Bomba, Edition Laffant en 1956
Mission terminée, Edition Corséa en 1957 puis obtiendra le prix Sainte-Beuve en 1958
Le Roi Miraculé en 1958
Main Basse sur le Cameroun, Edition Maspero en 1972
Remember Ruben en 1974
Structure de l’œuvre
L’œuvre comprend 223 pages dont 13 chapitres et trois grandes parties :
La première partie parle de Banda et de sa mère (amour filial)
La deuxième partie parle des tribulations de Banda dans la ville et les rencontres avec Adilia et Koumé
La troisième partie parle de la réalisation des vœux de Banda et son épilogue.
III – Etude THEMATIQUE
Thème principale : les pratiques coloniales
Tanga était divisé en deux : Tanga Nord ou Tanga indigènes et Tanga Sud, ville coloniale marquée par la présence de l’administration, des forces de l’ordre, les centres commerciaux des grecs, boutiques et comptoirs d’achats de cacao, des usines.
Thèmes secondaires
La violence : La ville est caractérisé par la violence sur les Noirs.On a mis le cacao de Banda au feu et il a été victime de plusieurs bastonnades (illustration page 44 à 47)
L’exploitation : Les blancs exploitaient les Noirs dans la vente du cacao.Puis M.T employaient les jeunes mécaniciens et ne les payaient pas.
La corruption : pour accéder à la ville, il fallait être au coté des Blancs (page 54).Il fallait ‘’graisser des pattes. ‘’
L’injustice : Le cacao de Banda fut mis au feu (page 44).Les Blancs avaient plus de privilèges que les Noirs (page …).Ils faisaient ce qu’ils voulaient et si l’on posait plainte contre eux, la plainte n’avait pas de suite.
L’amour filiale : La mère de Banda l’aimait beaucoup et elle s’est battue pour lui (page 9)
La solidarité : Les cinq femmes ont aidé Banda à porter son cacao jusqu’en ville et venaient chaque fois rendre visite à sa mère (page 47)
IV – ETUDE DES PERSONNAGES
Personnage principal
Banda : C’était un pauvre garçon misérable et souffrant.Il avait un caractère généreux et plein de tendresse.
Personnages secondaires
Odilia : C’était une jeune fille belle, aimable et dévouée.
Koumé : C’était un jeune homme qui travaillait chez M.T., il était dur, courageux et aimable.
Tonga : (oncle de Banda) C’était presque un vieillard inoffensif autrement qu’en paroles, hâbleur, menteur, hypocrite et passablement rancunier (illustration page 116)
Mère de Banda : Pauvre et misérable, toujours régulière à la messe.Elle s’est sacrifiée afin d’élever son Banda.
V – EVOLUTION DE L’INTRIGUE
Rupture avec sa fiancée.Départ de Banda pour la ville.Perte du caco.Rencontre avec Odilia (page 80).Découverte du paquet (page 143).Découverte de la valise (page 182).Mariage et rêve. (Page 216-222).
VI – SCHEMA ACTANCIEL
Mobile : Amour filial.
Adjuvants : Mère de Banda, Oncle maternel, les Cinq femmes, Koumé et Odilia.
Sujet : Banda
Objet : réaliser les vœux de sa mère.
Bénéficiaire : mère de Banda
Opposants : Les colonisateurs, les contrôleurs de Tanga Sud
CONCLUSION
L’œuvre Ville Cruelle a révélé l’atrocité des pratiques des Blancs en Afrique.Dans cette œuvre,il est aussi question de Banda qui était animé d’un grand espoir en pensant vendre son cacao, mais il sera plongé dans un gouffre car les grecs vont lui voler tout son cacao en lui faisant croire qu’il est mauvais.
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lundi 7 avril 2008
dimanche 6 avril 2008
conflit de culture dans l'aventure ambiguë de Cheikh Amidou Kane
Conflit de culture dans l’aventure ambiguë de Cheikh Amidou Kane
Introduction
L’aventure ambiguë est une œuvre phare dans le sens plein du terme du moment qu’elle éclaire et guide.Bien que publiée en 1961,elle est encore d’actualité.C’est une de ces œuvres qui résume tout, qui va tellement loin qu’on peut tout trouver à l’intérieur.C’est un livre qui pose beaucoup de questions.L’auteur s’interroge tout au long de son œuvre sur la fascination qu’exerce l’Occident sur sa propre fois, sur le métissage et le matérialisme occidental.L’aventure ambiguë est dominée avant tout par le rapport entre l’homme et Dieu, entre le terrestre et le spirituel.En d’autre termes, l’auteur pose le problème de l’existence humaine et de sa finalité.Dès lors l’opposition entre l’Afrique et l’Occident est le thème principal de notre étude.
Biographie de l’auteur
Cheikh Amidou Kane est né à Matam, village situé à 500 Km de Dakar.Il fréquentes l’école coranique jusqu'à 10 ans puis l’école des fils de chefs.Après son Baccalauréat, il fait des études de droit et de philosophie à paris.En 1959 il était diplômé de l’école nationale de la France d’outre-mer et devient en 1961 le chef du cabinet au ministère du gouvernement sénégalais et haut fonctionnaire national.
Bibliographie de l’auteur
En plus de l’AVENTURE ANBIGUÊ publié en 1961 et qui a reçu le prix littéraire de l’Afrique noire d’expression française, Cheikh Amidou Kane a aussi écrit LES GARDIENS DU TEMPLE publié en 1995…
Résumé de L’œuvre
L’aventure ambiguë est l’histoire d’un jeune homme du nom de Samba Diallo, héro au pays des Diallobé.Dans le roman, nous assistons tout d’abord à son passage de l’école coranique à l’école des blancs.Trois personnages exerceront une influence sur lui dans la première partie de l’œuvre, a savoir le chef des diallobé,son maître spirituel Thièrno et sa cousine la Grande royale.Cette dernière insistera pour que Samba Diallo aille à l’école nouvelle afin d’apprendre cet art de vaincre sans avoir raison.Dans la deuxième partie de l’œuvre nous avons son séjour en occident, précisément en France.Ce séjour provoquera la mise en question de sa foi en Dieu…. Enfin nous avons son retour au pays de Diallobé et sa mort causée par le fou.
I/ LES CARACTERISTIQUES DES DEUX CULTURES
La culture des Diallobé
la tradition
Différents éléments constituent la tradition de diallobé.Parmi ces éléments nous pouvons tout d’abord dire qu’a partir de 7 ans chaque enfant doit se mettre à la quête de Dieu.Durant cette quête de Dieu, l’enfant doit vivre uniquement de mendicité quelque soit la richesse de ces parents(illustration à la page 24).Ensuite dans cette même tradition, les femmes ne doivent pas prendre part aux manifestations et aux réunions qui se tiennent dans le pays car pour eux la femme est faite pour rester au foyer (illustration à la page 56).En plus de cela, à la fin de chaque cycle d’étude coranique chaque enfant doit réciter le coran devant son père et sa mère car le coran est le pilier de leur religion et sa parfaite maîtrise est indispensable.
la religion
Les diallobé étaient intégralement musulman, c’est à Dieu qu’il dédiaient leur vie et leurs actions.Ils consacraient la majeure partie de leur vie à la prière, la méditation et à l’apprentissage du coran, soit à la quête de Dieu.Ils étaient très pieux et respectaient toutes les règles de la religion(illustration à la page 123).En plus de cela ils croyaient à la fin du monde et l’attendaient avec fermeté, pour eux tout avait un sens et la vérité se trouvait après la mort.Leur vie était basée sur la crainte de Dieu et le questionnement sur leurs existences….Après la religion, un des éléments de la culture diallobé est le modes de vie.
le mode de vie
Plusieurs éléments caractérisaient leur mode de vie.Tout d’abord les diallobé vivaient en société, laquelle étaient dirigée par un chef considéré comme le cœur vivant de leur société(illustration à la page 45).Ce dernier, en cas d’incertitudes avait recours au maître Thièrno.Leur société était bien structurée car chaque caste avait son chef.Ainsi nous avons Ardo Diallobé premier fils du pays,Dialtabé le maître des pécheurs,Farba le maître des griots, le chef de coopération, des forgerons et celui des coordoniers (illustration à la page 95).Tous les diallobé vivaient en attendant le jour de leur mort, ils se nourrissaient pratiquement de leur mendicité.Deux occupations remplissaient leur vie : les travaux des champs qui occupaient le strict minimum de leur temps et la quête de Dieu qui était l’occupation majeure de leur vie.
B/ LA CULTURE OCCIDENTALE
Les mœurs
Contrairement aux Diallobé, les occidentaux avaient une autre manière de voir le monde.En effet ils mangent toujours a table, chaque personne avec son plat.Encore nous pouvons relever que les femmes occidentales avaient le droit à la parole et prenaient part à toutes les discussions (illustration à la page 167).Tout comme la tradition, la religion occidentale était aussi différente de celle des Diallobé.
la religion
L’homme occidentale dans l’aventure ambiguë est d’une part athée et d’autre part marxiste( a l’exemple de Lucienne) exception faite de Mr Martial qui était pasteur chrétien.En effet, l’occidental ne croit pas en Dieu, pour lui ce qu’il ne voit pas n’existe pas.Il arrive même à dire que Dieu est mort (illustration page 113).Nous pouvons dire alors que la croyance occidentale était essentiellement basée sur la science car pour eux elle est la seule porte de sortie pour aboutir à la compréhension de l’univers (illustration à la page 88).Dans cette société toutes les valeurs de mort sont bafouées, en plus de cela ils croyaient à la fin du monde mais d’une autre manière que les Diallobé.C’est a dire en tant qu’accidentelle…
Mode de vie
Le mode de vie occidental n’a pas été décrit comme celui des Diallobé mais nous pouvons relever que l’occidental vie en prenant ces distances du monde.Il ne s’intéresse pas la mort ou à la vie après celle-ci.
Il vivaient en ayant un esprit d’individualité et leur famille était réduite à l’exemple de la famille Martial.Ils basaient leur vie sur la recherche de la vérité et le rendement de l’outil par le moyen de la science.
II/ MANIFESTATION DU CONFLIT
La foi musulmane et la foi chrétienne
L’africain et l’occidental tel qu’ils sont représentés dans l’œuvre conçoivent de manière totalement différente leur relation au monde qui les entoure.Dans la foi musulmane la maîtrise du Coran est indispensable tandis que celle de la Bible chez les chrétiens n’est pas imposée.Le disciple musulman, même en étant très riche vit de mendicité.Ce qui n’est pas le cas chez le chrétien.
Encore les cinq prières de la journée sont obligées chez le musulman alors que chez le chrétien il n’en est pas de même.
2. La grande royale et les guides
Le conflit entre la grande royale et les guides se manifeste par l’introduction de l’école étrangère .La grande royale qui est pour l’introduction de l’école entretint une conversation publique devant le village assemblé et surtout une conversation privée en présence de son frère et de Thièrno.Au cours de cet entretient elle dit qu’il fallait prendre une décision (illustration page 45).Elle explique qu’ au cours des combats avec les blancs ,l’élite diallobé devait être au premier rang (illustration page 47).Un argument apparaît dans sa déclaration :’’ A l’école nouvelle les enfants risquent leur culture, leur foi.Il faut en conséquent n’y envoyer que ceux qui sont susceptible de courir ce risque sans trop de danger.’’
3. Samba Diallo et le fou
Le fou est dans l’aventure ambiguë l’instrument de la libération de Samba Diallo.Dès le retour de Samba Diallo il le confond au maître qui était déjà mort.Peut être pour lui, le maître ne pouvait pas mourir, son esprit devant toujours veiller sur les diallobé.C’est pour cela que le fou nia la mort du maître et considéra Samba Diallo comme ce dernier alors qu’il le voit pour la première fois.Ainsi s’explique le salut initial qu’il adresse au jeune homme, (illustration page 182).Le fou dépasse en quelque sorte la simple réalité matérielle des faits : celle-ci n’est qu’apparence.Mais dans le fond Samba Diallo devait être le successeur du maître.
III/ LA FIN DU CONFLIT
1. La mort du Héro
La mort de Samba Diallo est due au geste meurtrier du fou, indigné que Samba Diallo refuse de prier, du moins le croit-il, car depuis un moment il ne comprenait pas que Samba Diallo refuse de prier.En analysant la page 187 nous observons que le fou ne cesse d’harceler le jeune homme pour qu’il prit mais ce dernier visiblement ne l’entendait pas du moment qu’il était en pleine méditation.Le fou au désespoir cria ‘’ promet moi que tu prieras demain…’.
Samba Diallo, au terme de sa méditation prononça sans le savoir à haute voix : ‘’ Non je n’accepte pas…’’… En entendant ces paroles le fou les considéra comme un refus.Il sortis alors son arme et poignarda Samba Diallo.C’est ce quiproquo tragique qui mit fin au pèlerinage de Samba Diallo sur terre.
D’aucuns pensent que la mort du Héro est un suicide : Samba Diallo provoquerait le fou car il ne voit pas d’autre solution à son drame.Cette interprétation s’appuie sur le fait que le thème du suicide est évoquée auparavant dans l’œuvre.
2. Le monde irréel dans lequel il se plonge.
Après la mort de Samba Diallo il entra dans le monde des ténèbres et eut un entretient avec son frère d’ombre considéré par certain comme Dieu.Au cours de ce dialogue, Samba Diallo accepta de quitter le monde des humains pour enter dans celui des l’ombre.C’était alors pour lui la fin de son pèlerinage sur terre.
Lorsque débute ce dialogue le héro éprouva un soulagement à retrouver l’ombre car pour eux elle est la délivrance.
Samba Diallo accueillit la mort avec joie car il désirait la paix et la joie qu’elle apporte.Nous pouvons illustré cette attente par : ‘’ je t’attendais, je t’ai longtemps attendu…’’
CONCLUSION
L’auteur dans son œuvre à rendu hommage à la foi profonde et sincère.Il nous a fait pénétrer dans le roman individualiste, le drame de Samba Diallo n’engagent que lui-même.Le romancier, en se consacrant à la vie de son personnage, en introduisant cette dimension métaphysique qu’est la quête mystique ou la recherche de statut éternel à transcender la problématique de la rencontre des culture et à donner a son œuvre une dimension universelle dans la mesure ou il à traiter avant tout de l’angoisse existentielle de l’homme.
Introduction
L’aventure ambiguë est une œuvre phare dans le sens plein du terme du moment qu’elle éclaire et guide.Bien que publiée en 1961,elle est encore d’actualité.C’est une de ces œuvres qui résume tout, qui va tellement loin qu’on peut tout trouver à l’intérieur.C’est un livre qui pose beaucoup de questions.L’auteur s’interroge tout au long de son œuvre sur la fascination qu’exerce l’Occident sur sa propre fois, sur le métissage et le matérialisme occidental.L’aventure ambiguë est dominée avant tout par le rapport entre l’homme et Dieu, entre le terrestre et le spirituel.En d’autre termes, l’auteur pose le problème de l’existence humaine et de sa finalité.Dès lors l’opposition entre l’Afrique et l’Occident est le thème principal de notre étude.
Biographie de l’auteur
Cheikh Amidou Kane est né à Matam, village situé à 500 Km de Dakar.Il fréquentes l’école coranique jusqu'à 10 ans puis l’école des fils de chefs.Après son Baccalauréat, il fait des études de droit et de philosophie à paris.En 1959 il était diplômé de l’école nationale de la France d’outre-mer et devient en 1961 le chef du cabinet au ministère du gouvernement sénégalais et haut fonctionnaire national.
Bibliographie de l’auteur
En plus de l’AVENTURE ANBIGUÊ publié en 1961 et qui a reçu le prix littéraire de l’Afrique noire d’expression française, Cheikh Amidou Kane a aussi écrit LES GARDIENS DU TEMPLE publié en 1995…
Résumé de L’œuvre
L’aventure ambiguë est l’histoire d’un jeune homme du nom de Samba Diallo, héro au pays des Diallobé.Dans le roman, nous assistons tout d’abord à son passage de l’école coranique à l’école des blancs.Trois personnages exerceront une influence sur lui dans la première partie de l’œuvre, a savoir le chef des diallobé,son maître spirituel Thièrno et sa cousine la Grande royale.Cette dernière insistera pour que Samba Diallo aille à l’école nouvelle afin d’apprendre cet art de vaincre sans avoir raison.Dans la deuxième partie de l’œuvre nous avons son séjour en occident, précisément en France.Ce séjour provoquera la mise en question de sa foi en Dieu…. Enfin nous avons son retour au pays de Diallobé et sa mort causée par le fou.
I/ LES CARACTERISTIQUES DES DEUX CULTURES
La culture des Diallobé
la tradition
Différents éléments constituent la tradition de diallobé.Parmi ces éléments nous pouvons tout d’abord dire qu’a partir de 7 ans chaque enfant doit se mettre à la quête de Dieu.Durant cette quête de Dieu, l’enfant doit vivre uniquement de mendicité quelque soit la richesse de ces parents(illustration à la page 24).Ensuite dans cette même tradition, les femmes ne doivent pas prendre part aux manifestations et aux réunions qui se tiennent dans le pays car pour eux la femme est faite pour rester au foyer (illustration à la page 56).En plus de cela, à la fin de chaque cycle d’étude coranique chaque enfant doit réciter le coran devant son père et sa mère car le coran est le pilier de leur religion et sa parfaite maîtrise est indispensable.
la religion
Les diallobé étaient intégralement musulman, c’est à Dieu qu’il dédiaient leur vie et leurs actions.Ils consacraient la majeure partie de leur vie à la prière, la méditation et à l’apprentissage du coran, soit à la quête de Dieu.Ils étaient très pieux et respectaient toutes les règles de la religion(illustration à la page 123).En plus de cela ils croyaient à la fin du monde et l’attendaient avec fermeté, pour eux tout avait un sens et la vérité se trouvait après la mort.Leur vie était basée sur la crainte de Dieu et le questionnement sur leurs existences….Après la religion, un des éléments de la culture diallobé est le modes de vie.
le mode de vie
Plusieurs éléments caractérisaient leur mode de vie.Tout d’abord les diallobé vivaient en société, laquelle étaient dirigée par un chef considéré comme le cœur vivant de leur société(illustration à la page 45).Ce dernier, en cas d’incertitudes avait recours au maître Thièrno.Leur société était bien structurée car chaque caste avait son chef.Ainsi nous avons Ardo Diallobé premier fils du pays,Dialtabé le maître des pécheurs,Farba le maître des griots, le chef de coopération, des forgerons et celui des coordoniers (illustration à la page 95).Tous les diallobé vivaient en attendant le jour de leur mort, ils se nourrissaient pratiquement de leur mendicité.Deux occupations remplissaient leur vie : les travaux des champs qui occupaient le strict minimum de leur temps et la quête de Dieu qui était l’occupation majeure de leur vie.
B/ LA CULTURE OCCIDENTALE
Les mœurs
Contrairement aux Diallobé, les occidentaux avaient une autre manière de voir le monde.En effet ils mangent toujours a table, chaque personne avec son plat.Encore nous pouvons relever que les femmes occidentales avaient le droit à la parole et prenaient part à toutes les discussions (illustration à la page 167).Tout comme la tradition, la religion occidentale était aussi différente de celle des Diallobé.
la religion
L’homme occidentale dans l’aventure ambiguë est d’une part athée et d’autre part marxiste( a l’exemple de Lucienne) exception faite de Mr Martial qui était pasteur chrétien.En effet, l’occidental ne croit pas en Dieu, pour lui ce qu’il ne voit pas n’existe pas.Il arrive même à dire que Dieu est mort (illustration page 113).Nous pouvons dire alors que la croyance occidentale était essentiellement basée sur la science car pour eux elle est la seule porte de sortie pour aboutir à la compréhension de l’univers (illustration à la page 88).Dans cette société toutes les valeurs de mort sont bafouées, en plus de cela ils croyaient à la fin du monde mais d’une autre manière que les Diallobé.C’est a dire en tant qu’accidentelle…
Mode de vie
Le mode de vie occidental n’a pas été décrit comme celui des Diallobé mais nous pouvons relever que l’occidental vie en prenant ces distances du monde.Il ne s’intéresse pas la mort ou à la vie après celle-ci.
Il vivaient en ayant un esprit d’individualité et leur famille était réduite à l’exemple de la famille Martial.Ils basaient leur vie sur la recherche de la vérité et le rendement de l’outil par le moyen de la science.
II/ MANIFESTATION DU CONFLIT
La foi musulmane et la foi chrétienne
L’africain et l’occidental tel qu’ils sont représentés dans l’œuvre conçoivent de manière totalement différente leur relation au monde qui les entoure.Dans la foi musulmane la maîtrise du Coran est indispensable tandis que celle de la Bible chez les chrétiens n’est pas imposée.Le disciple musulman, même en étant très riche vit de mendicité.Ce qui n’est pas le cas chez le chrétien.
Encore les cinq prières de la journée sont obligées chez le musulman alors que chez le chrétien il n’en est pas de même.
2. La grande royale et les guides
Le conflit entre la grande royale et les guides se manifeste par l’introduction de l’école étrangère .La grande royale qui est pour l’introduction de l’école entretint une conversation publique devant le village assemblé et surtout une conversation privée en présence de son frère et de Thièrno.Au cours de cet entretient elle dit qu’il fallait prendre une décision (illustration page 45).Elle explique qu’ au cours des combats avec les blancs ,l’élite diallobé devait être au premier rang (illustration page 47).Un argument apparaît dans sa déclaration :’’ A l’école nouvelle les enfants risquent leur culture, leur foi.Il faut en conséquent n’y envoyer que ceux qui sont susceptible de courir ce risque sans trop de danger.’’
3. Samba Diallo et le fou
Le fou est dans l’aventure ambiguë l’instrument de la libération de Samba Diallo.Dès le retour de Samba Diallo il le confond au maître qui était déjà mort.Peut être pour lui, le maître ne pouvait pas mourir, son esprit devant toujours veiller sur les diallobé.C’est pour cela que le fou nia la mort du maître et considéra Samba Diallo comme ce dernier alors qu’il le voit pour la première fois.Ainsi s’explique le salut initial qu’il adresse au jeune homme, (illustration page 182).Le fou dépasse en quelque sorte la simple réalité matérielle des faits : celle-ci n’est qu’apparence.Mais dans le fond Samba Diallo devait être le successeur du maître.
III/ LA FIN DU CONFLIT
1. La mort du Héro
La mort de Samba Diallo est due au geste meurtrier du fou, indigné que Samba Diallo refuse de prier, du moins le croit-il, car depuis un moment il ne comprenait pas que Samba Diallo refuse de prier.En analysant la page 187 nous observons que le fou ne cesse d’harceler le jeune homme pour qu’il prit mais ce dernier visiblement ne l’entendait pas du moment qu’il était en pleine méditation.Le fou au désespoir cria ‘’ promet moi que tu prieras demain…’.
Samba Diallo, au terme de sa méditation prononça sans le savoir à haute voix : ‘’ Non je n’accepte pas…’’… En entendant ces paroles le fou les considéra comme un refus.Il sortis alors son arme et poignarda Samba Diallo.C’est ce quiproquo tragique qui mit fin au pèlerinage de Samba Diallo sur terre.
D’aucuns pensent que la mort du Héro est un suicide : Samba Diallo provoquerait le fou car il ne voit pas d’autre solution à son drame.Cette interprétation s’appuie sur le fait que le thème du suicide est évoquée auparavant dans l’œuvre.
2. Le monde irréel dans lequel il se plonge.
Après la mort de Samba Diallo il entra dans le monde des ténèbres et eut un entretient avec son frère d’ombre considéré par certain comme Dieu.Au cours de ce dialogue, Samba Diallo accepta de quitter le monde des humains pour enter dans celui des l’ombre.C’était alors pour lui la fin de son pèlerinage sur terre.
Lorsque débute ce dialogue le héro éprouva un soulagement à retrouver l’ombre car pour eux elle est la délivrance.
Samba Diallo accueillit la mort avec joie car il désirait la paix et la joie qu’elle apporte.Nous pouvons illustré cette attente par : ‘’ je t’attendais, je t’ai longtemps attendu…’’
CONCLUSION
L’auteur dans son œuvre à rendu hommage à la foi profonde et sincère.Il nous a fait pénétrer dans le roman individualiste, le drame de Samba Diallo n’engagent que lui-même.Le romancier, en se consacrant à la vie de son personnage, en introduisant cette dimension métaphysique qu’est la quête mystique ou la recherche de statut éternel à transcender la problématique de la rencontre des culture et à donner a son œuvre une dimension universelle dans la mesure ou il à traiter avant tout de l’angoisse existentielle de l’homme.
les bouts de bois de Dieu: présentation de l'oeuvre
Les bouts de bois de Dieu : présentation de l’œuvre.
INTODUCTON
L’Afrique a connu une longue période de colonisation.C’est dans ce contexte que se situe ce roman, « Les bouts de bois de dieu » de SEMBENE OUSMANE. Ce roman met en scène un groupe de syndicalistes au prise avec l’administration coloniale.L’auteur s’inspire d’un fait réel, la grève des cheminots de Dakar Niger en 1947 à 1948.Il dénonce à travers ce roman, les multiples formes de violence faites aux ouvriers. A l’opposé SEMBENE OUSMANE apprécie le courage et l’abnégation des militants.Ces militants n’hésiteront pas à affronter les forces de répression pour l’aboutissement de leurs légitimes revendications.
L’AUTEUR ET L’ŒUVRE
BIOGRAPHIE
SEMBENE OUSMANE est né au Sénégal à Casamance plus précisément à Ziguinchor le 1er janvier 1923.Il fut expulsé à l’école primaire pour indiscipline et n’a jamais reprit les études.Il fut recruté comme travailleur sénégalais en 1942.En 1949 SEMBENE embarque clandestinement pour la France ou il vivra de son métier de docker.C’est en 1956 que SEMBENE publie son premier roman Le Docker Noir.Il suivi une formation en cinématographie au « Gorki Studio » à Moscou et réalisa son premier long métrage « La Noir de » considéré comme le premier de l’Afrique Noir : SEMBENE OUSMANE s’est éteint le samedi 09 juin 2007 à Ziguinchor à l’age de 84 ans et laisse à sa postérité un héritage immense.
BIBLIOGRAPHIE
En plus des Bout de bois de Dieu, SEMBENE OUSMANE est l’auteur d’autres œuvres telles que :
- Le Docker Noir 1956 (roman)
- « La Noir de » en 1962 (nouvelles)
- « Véhi-ciosane » suivi du « Mandat » en 1966 (Nouvelles)
- Xala en 1973 (roman)
- Le dernier de l’empire en 1981 (roman)
L’ŒUVRE
« Les bouts de bois de Dieu » est une œuvre parue en 1960 éditée dans les maisons d’éditions Presse Pocket.Ce roman est composé de 379 pages divisés en trois parties :
- 1ère partie : Avant la grève (page 13 à 48)
- 2ème partie : la grèves (page 49 à 349)
- 3ème partie : Après la grève (page 354 à 379)
RESUME
L’auteur relate l’histoire de la grève des cheminots de « Dakar Niger qui du 10 octobre 1947 au 19 mars 1948 immobilisa plus de 1500 Kilomètres de lignes.A Bamako, à Dakar, les cheminots s’organisèrent pour mener à bien leur luttes.Mais, c’est à Thiès que les autorités interviennent dès les premiers jours.Thiès est en effet le centre de la régie des chemins de fer et celui de la direction du mouvement ouvrier.
Malgré les multiples interventions de l’administration et les différents obstacles : mort, famine, violence, les cheminots maintinrent leurs revendications.Après plusieurs négociations, ils obtinrent satisfaction, c’est-à-dire l’amélioration de leur conditions de vie.
ETUDE THEMATIQUE DES PERSONNAGES
LE HEROS
Le personnage central Bakayoko s’affirme comme une sorte de héros épique et mythique.Il porte une balafre qui descend sur sa mâchoire inférieure.C’est lui qui donne la nouvelle morale et le sens de la révolution à tous les jeunes grévistes (page 270-271).C’est un militant syndicaliste, délégué des roulant.Il est la terreur du patronat (page 275).
LES PERSONNAGES PRINCIPAUX
Fa Keita : Doyen des poseurs de rails. Il a soutenu les grévistes dès les premiers jours de grève.Il fut emprisonné pour ce soutien (page 354)
Tiemoko : il fait partie des délégués de Bamako.Pendant la grève il a formé un groupe de commandos pour rehausser les déserteurs.Il fut l’auteur du jugement de Diarra.
Doudou : il est ajusteur, secrétaire de la fédération des cheminots.Il a été honnête et loyal aux grévistes (p. 236)
Penda : C’est une fille de joie responsable du mouvement des femmes.Elle eut l’idée de la marche pour Dakar et fut tué à l’entrée de la ville (P. 288-313)
Ramatoulaye : Elle est la tante de N’daye touti. C’est une brave femme qui eut allé jusqu’à tué le bélier vendredi de son frère El Hadji Mabigué pour nourrir, sa famille.
PERSONNAGES SECONDAIRES
Maimouna l’aveugle : c’est une jeune femme qui a du élever seule ses jumeaux car le père est irresponsable.
N’deye Touti : Une élève de l’école normale qui supporte mal la vie dans la concession et dans un quartier qu’elle qualifie de pouilleux.
Daouda dit beau gosse : il fait partie des délégués syndicales de Dakar.Il est le copain de N’deye touti.
De jean : Directeur régional de la régie, il était persuadé qu’on pourrait briser facilement la grève.
Diarra : contrôleur au Dakar – Niger. Il a trahi les grévistes en reprenant le travail.
Backirou : Bureaucrate qui fait partie des cadres métropolitains.
Adjibidji : Fille adoptive d’Ibrahimna Bakayoko.
ETUDE THEMATIQUE
LES THEMES PRINCIPAUX
La révolte : Si le sujet du roman porte généralement sur la grève des cheminots, le moteur qui anime les actions des grévistes et de leurs familles est certainement la révoltes.En effet les Bouts de bois de Dieu retrace la révolte des cheminots qui utilisent comme moyen la grève. (p.25)
La violence : La grève a eut des conséquences pénibles dans toutes les trois villes (Dakar, Bamako, Thiès) .Mais elle fut plus cruelle à Bamako.La vieille Niakoro meurt des services des forces de l’ordre, et la petite Adjibidji a été gravement blessé. Fa Keita et Konaté sont arrêtés.Il subissent au camp de Bernandini des tortures atroces (page 164) et p 300
La famine : La famine s’est installée à Thiès et à Dakar.Mais c’est surtout à Thiès qu’elle fut plus sévère.Alors on a recours à divers moyens pour survivre (214) (82)
LES THEMES SECONDAIRES
La solidarité : au sein de la société il y ‘a un renforcement de la solidarité entre grévistes et entre hommes et femmes. (P 288)
La trahison : Diarra, homme grandis aimé et respecté, a trahi les grévistes en reprenant le travail. Dénoncé par Hadidia, il est jugé par un tribunal de travailleurs en présence de son fils Sodio, gréviste lui-même. (P 149)
Discrimination raciale : les noirs travaillaient dans des conditions pénibles et étaient moins payés que les ouvriers blancs. (P 359-360)
L’injustice : Elle était présente un peu partout. Sa présence se matérialise par le meurtre de trois apprentis à Thiès par Isnard qui fut sans suite (P. 250)
ESPACE ET LE TEMPS
ESPACE
La scène se déroule dans trois villes
- Bamako ou la grève a pris naissance
- A Thiès ou cette grève s’est installée
- A Dakar ou elle a été dirigée par des leader comme Bakayoko, considéré comme « l’âme de la guerre » qui même absent par moment reste toujours présent dans les esprits.
LE TEMPS
La grève a pris naissance à Bamako dans la maison des syndicats.En effet, c’est le 9 octobre 1947 dans l’après-midi que les hommes ont voté la grève sous l’influence du discours de Tiemoko.
Le 4 mars, les femmes de Thiès démarrent de la place du 1er septembre pour Dakar.Elles arrivent à Dakar après six(6) jours de marche environs ou elles assisteront au grand meeting le 9 mars à l’hippodrome.
Elles vont, retourner à Thiès le 10 mars.
Neuf jours plus tard, c’était la fin de la grève le 19 mars 1948.
STYLE DE L’AUTEUR
Les bouts de bois de Dieu est sans doute le meilleur roman de Sembene Ousmane remarquable conteur avec un humour rarement égalé.L’auteur utilise deux niveau de langues.Le registre familier dans lequel le vocabulaire est argotique et le niveau courant dans lequel le vocabulaire est usuel.Dans le niveau courant la syntaxe est grammaticalement correcte.L’auteur utilise aussi des mots Bambaras et Wolof dont la tonalité est faite de gravité.
CONCLUSION
La victoire des grévistes dans les Bout de bois de Dieu montre un changement au niveau de la condition du nègre et de son état d’homme colonisé.En effet le roman appartient incontestablement au courant général du réveil des africains au lendemain de la 2ème guerre mondiale.Il présente surtout un véritable mouvement nationaliste panafricain s’entendant surtout, sur plusieurs fronts dont les groupes moteurs sont : les parties politiques. Les formations des jeunes et de femmes.Les bouts de bois de Dieu développent donc le thème de la révolte et de la société.A notre avis à travers la victoire des cheminots sur l’administration coloniale Sembene Ousmane annonce l’avènement d’une nouvelle Afrique.
INTODUCTON
L’Afrique a connu une longue période de colonisation.C’est dans ce contexte que se situe ce roman, « Les bouts de bois de dieu » de SEMBENE OUSMANE. Ce roman met en scène un groupe de syndicalistes au prise avec l’administration coloniale.L’auteur s’inspire d’un fait réel, la grève des cheminots de Dakar Niger en 1947 à 1948.Il dénonce à travers ce roman, les multiples formes de violence faites aux ouvriers. A l’opposé SEMBENE OUSMANE apprécie le courage et l’abnégation des militants.Ces militants n’hésiteront pas à affronter les forces de répression pour l’aboutissement de leurs légitimes revendications.
L’AUTEUR ET L’ŒUVRE
BIOGRAPHIE
SEMBENE OUSMANE est né au Sénégal à Casamance plus précisément à Ziguinchor le 1er janvier 1923.Il fut expulsé à l’école primaire pour indiscipline et n’a jamais reprit les études.Il fut recruté comme travailleur sénégalais en 1942.En 1949 SEMBENE embarque clandestinement pour la France ou il vivra de son métier de docker.C’est en 1956 que SEMBENE publie son premier roman Le Docker Noir.Il suivi une formation en cinématographie au « Gorki Studio » à Moscou et réalisa son premier long métrage « La Noir de » considéré comme le premier de l’Afrique Noir : SEMBENE OUSMANE s’est éteint le samedi 09 juin 2007 à Ziguinchor à l’age de 84 ans et laisse à sa postérité un héritage immense.
BIBLIOGRAPHIE
En plus des Bout de bois de Dieu, SEMBENE OUSMANE est l’auteur d’autres œuvres telles que :
- Le Docker Noir 1956 (roman)
- « La Noir de » en 1962 (nouvelles)
- « Véhi-ciosane » suivi du « Mandat » en 1966 (Nouvelles)
- Xala en 1973 (roman)
- Le dernier de l’empire en 1981 (roman)
L’ŒUVRE
« Les bouts de bois de Dieu » est une œuvre parue en 1960 éditée dans les maisons d’éditions Presse Pocket.Ce roman est composé de 379 pages divisés en trois parties :
- 1ère partie : Avant la grève (page 13 à 48)
- 2ème partie : la grèves (page 49 à 349)
- 3ème partie : Après la grève (page 354 à 379)
RESUME
L’auteur relate l’histoire de la grève des cheminots de « Dakar Niger qui du 10 octobre 1947 au 19 mars 1948 immobilisa plus de 1500 Kilomètres de lignes.A Bamako, à Dakar, les cheminots s’organisèrent pour mener à bien leur luttes.Mais, c’est à Thiès que les autorités interviennent dès les premiers jours.Thiès est en effet le centre de la régie des chemins de fer et celui de la direction du mouvement ouvrier.
Malgré les multiples interventions de l’administration et les différents obstacles : mort, famine, violence, les cheminots maintinrent leurs revendications.Après plusieurs négociations, ils obtinrent satisfaction, c’est-à-dire l’amélioration de leur conditions de vie.
ETUDE THEMATIQUE DES PERSONNAGES
LE HEROS
Le personnage central Bakayoko s’affirme comme une sorte de héros épique et mythique.Il porte une balafre qui descend sur sa mâchoire inférieure.C’est lui qui donne la nouvelle morale et le sens de la révolution à tous les jeunes grévistes (page 270-271).C’est un militant syndicaliste, délégué des roulant.Il est la terreur du patronat (page 275).
LES PERSONNAGES PRINCIPAUX
Fa Keita : Doyen des poseurs de rails. Il a soutenu les grévistes dès les premiers jours de grève.Il fut emprisonné pour ce soutien (page 354)
Tiemoko : il fait partie des délégués de Bamako.Pendant la grève il a formé un groupe de commandos pour rehausser les déserteurs.Il fut l’auteur du jugement de Diarra.
Doudou : il est ajusteur, secrétaire de la fédération des cheminots.Il a été honnête et loyal aux grévistes (p. 236)
Penda : C’est une fille de joie responsable du mouvement des femmes.Elle eut l’idée de la marche pour Dakar et fut tué à l’entrée de la ville (P. 288-313)
Ramatoulaye : Elle est la tante de N’daye touti. C’est une brave femme qui eut allé jusqu’à tué le bélier vendredi de son frère El Hadji Mabigué pour nourrir, sa famille.
PERSONNAGES SECONDAIRES
Maimouna l’aveugle : c’est une jeune femme qui a du élever seule ses jumeaux car le père est irresponsable.
N’deye Touti : Une élève de l’école normale qui supporte mal la vie dans la concession et dans un quartier qu’elle qualifie de pouilleux.
Daouda dit beau gosse : il fait partie des délégués syndicales de Dakar.Il est le copain de N’deye touti.
De jean : Directeur régional de la régie, il était persuadé qu’on pourrait briser facilement la grève.
Diarra : contrôleur au Dakar – Niger. Il a trahi les grévistes en reprenant le travail.
Backirou : Bureaucrate qui fait partie des cadres métropolitains.
Adjibidji : Fille adoptive d’Ibrahimna Bakayoko.
ETUDE THEMATIQUE
LES THEMES PRINCIPAUX
La révolte : Si le sujet du roman porte généralement sur la grève des cheminots, le moteur qui anime les actions des grévistes et de leurs familles est certainement la révoltes.En effet les Bouts de bois de Dieu retrace la révolte des cheminots qui utilisent comme moyen la grève. (p.25)
La violence : La grève a eut des conséquences pénibles dans toutes les trois villes (Dakar, Bamako, Thiès) .Mais elle fut plus cruelle à Bamako.La vieille Niakoro meurt des services des forces de l’ordre, et la petite Adjibidji a été gravement blessé. Fa Keita et Konaté sont arrêtés.Il subissent au camp de Bernandini des tortures atroces (page 164) et p 300
La famine : La famine s’est installée à Thiès et à Dakar.Mais c’est surtout à Thiès qu’elle fut plus sévère.Alors on a recours à divers moyens pour survivre (214) (82)
LES THEMES SECONDAIRES
La solidarité : au sein de la société il y ‘a un renforcement de la solidarité entre grévistes et entre hommes et femmes. (P 288)
La trahison : Diarra, homme grandis aimé et respecté, a trahi les grévistes en reprenant le travail. Dénoncé par Hadidia, il est jugé par un tribunal de travailleurs en présence de son fils Sodio, gréviste lui-même. (P 149)
Discrimination raciale : les noirs travaillaient dans des conditions pénibles et étaient moins payés que les ouvriers blancs. (P 359-360)
L’injustice : Elle était présente un peu partout. Sa présence se matérialise par le meurtre de trois apprentis à Thiès par Isnard qui fut sans suite (P. 250)
ESPACE ET LE TEMPS
ESPACE
La scène se déroule dans trois villes
- Bamako ou la grève a pris naissance
- A Thiès ou cette grève s’est installée
- A Dakar ou elle a été dirigée par des leader comme Bakayoko, considéré comme « l’âme de la guerre » qui même absent par moment reste toujours présent dans les esprits.
LE TEMPS
La grève a pris naissance à Bamako dans la maison des syndicats.En effet, c’est le 9 octobre 1947 dans l’après-midi que les hommes ont voté la grève sous l’influence du discours de Tiemoko.
Le 4 mars, les femmes de Thiès démarrent de la place du 1er septembre pour Dakar.Elles arrivent à Dakar après six(6) jours de marche environs ou elles assisteront au grand meeting le 9 mars à l’hippodrome.
Elles vont, retourner à Thiès le 10 mars.
Neuf jours plus tard, c’était la fin de la grève le 19 mars 1948.
STYLE DE L’AUTEUR
Les bouts de bois de Dieu est sans doute le meilleur roman de Sembene Ousmane remarquable conteur avec un humour rarement égalé.L’auteur utilise deux niveau de langues.Le registre familier dans lequel le vocabulaire est argotique et le niveau courant dans lequel le vocabulaire est usuel.Dans le niveau courant la syntaxe est grammaticalement correcte.L’auteur utilise aussi des mots Bambaras et Wolof dont la tonalité est faite de gravité.
CONCLUSION
La victoire des grévistes dans les Bout de bois de Dieu montre un changement au niveau de la condition du nègre et de son état d’homme colonisé.En effet le roman appartient incontestablement au courant général du réveil des africains au lendemain de la 2ème guerre mondiale.Il présente surtout un véritable mouvement nationaliste panafricain s’entendant surtout, sur plusieurs fronts dont les groupes moteurs sont : les parties politiques. Les formations des jeunes et de femmes.Les bouts de bois de Dieu développent donc le thème de la révolte et de la société.A notre avis à travers la victoire des cheminots sur l’administration coloniale Sembene Ousmane annonce l’avènement d’une nouvelle Afrique.
contraceptions et grossesses non désirées
exposé le Samedi 23 février 2008
Contraceptions et grossesses non désirées
I – La contraception
INTRODUCTION
D
ès la plus haute Antiquité, l’homme a cherché à maîtriser sa fécondité.De nos jours, la biologie de la fécondation est bien connue.Un couple peut choisir de transmettre la vie ou bien décider de limiter le nombre de ses enfants.Pour l’espèce humaine, l’acte sexuel n’est pas obligatoirement lié à la reproduction.Qu’est ce que la contraception ? Quels sont les différents moyens de contraceptions existantes ? Quels sont leurs avantages ? Leurs inconvénients ? Voici ce que nous développerons dans ces lignes qui suivront.
I. 1. Définition
La contraception est l’ensemble des méthodes ayant pour but de s’opposer à la fécondation ou à la nidation de l’œuf de façon temporaire, c’est-à-dire réversible.Elle permet à un couple d’avoir des relations sexuelles sans risque de grossesse.Elle permet de dissocier reproduction et sexualité du couple.
Au cours d’un rapport sexuel, les spermatozoïdes, déposés au fond de la cavité vaginale, franchissent le col de l’utérus, aidés par le mucus cervical.Ils progressent jusqu’aux trompes à la rencontre de l’ovule.Un spermatozoïde féconde l’ovule.L’œuf fécondé suit le chemin inverse et se niche dans la muqueuse de l’utérus où il se développe.Pour empêcher momentanément ces phénomènes de s produirent, quelles solutions existe-il ?
I. 2. Les différents moyens de contraception
Les différents moyens de contraception sont les suivantes :
Les méthodes naturelles
Les méthodes naturelles sont appelées ainsi parce qu’elles n’ont aucune influence sur la physiologie de l’homme et de la femme.Elles cherchent à déceler l’ovulation et consistent à s’abstenir d’avoir des relations sexuelles pendant la période de fécondité de chaque cycle ovarien.On les appelle aussi méthodes d’abstinence périodique.
a.Le coït interrompu
Le rapport sexuel est interrompu.L’homme prévoit le moment de l’éjaculation et, avant celle-ci, retire sa verge du vagin de la femme, afin que le sperme ne s’y répande pas.Cette méthode est relativement difficile à pratiquer correctement.Elle exige de la part de l’homme un contrôle particulièrement strict.Une éjaculation au niveau de la vulve peut être fécondante.Cette méthode est peu efficace (12 à 36 % d’échecs).
b. Méthode Ogino
Elle consiste à déterminer la période de fécondité par extrapolation de plusieurs cycles de longueurs différentes.En effet Ogino situe la période de fécondité de la femme entre le 12ème et le 19ème jour avant les règles.Elle nécessite aucun moyen financier.Le taux d’échecs est élevé à cause de la date d’ovulation qui est très difficile à prévoir.
c. Méthode de la glaire cervicale ou méthode Billings
Elle consiste à détecter la période de non fécondité qui est marqué par un changement de la consistance de la glaire cervicale qui devient épaisse et compact après l’ovulation.Elle nécessite aucun moyen financier.Le taux d’échecs est élevé (7 à 15 %) pour mauvaise appréciation de la consistance de la glaire cervicale.
d. Méthode des températures
Elle détermine la période de fécondité en se fondant sur les principes suivants :
- une seule ovulation a lieu par cycle,
- l’ovulation se traduit par une montée de la courbe des températures liée à la production de l’hormone du corps jaune.
La femme doit prendre sa température par voie rectale, chaque matin, au réveil, avant de se lever, à la même heure, avec le même thermomètre.La courbe des températures doit être établie tous les jours, pour chaque cycle.En effet, la date de l’ovulation peut être avancée ou retardée.La période d’infécondité est comptée à partir du 3ème jour du plateau thermique.C’est une méthode très efficace ( 2 à 3 % d’échecs) si on respecte la période de « sécurité » ainsi définie.La femme est obligée de prendre sa température tous les matins.D’autre part, il suffit qu’elle se soit levée la nuit, ou couchée tard ou encore qu’elle soit fatiguée pour que la montée thermique observée ne soit pas liée à l’ovulation,d’où risque d’erreurs.Cette méthode ne peut pas être utilisée par les femmes dont la courbe des températures est irrégulière
Le collier
Le collier est une méthode contraceptive basée sur le cycle menstruelle.L’application de cette méthode implique l’utilisation d’un collier spécial comme l’indique son nom.Ce collier est caractérisé par trois (3) types de perles : les blanches, les marrons, la rouge et par la présence d’un caoutchouc qui à pour objectif de marquer les perles du collier.Cette méthode est réservé aux femmes qui ont un cycle compris strictement entre 26 et 32 jours.L’application de la méthode débute le premier jour des règles qui est représenté par la perle rouge.Chaque jour la femme doit marqué à l’aide du caoutchouc la perle suivante.Lorsque le caoutchouc se trouve sur les perles de couleur marron, la femme peut avoir des rapports sexuelles sans risque de grossesse.Mais lorsque le caoutchouc se retrouve sur les perles de couleur blanche, la femme doit s’abstenir de tout rapports sexuelle sous peine de grossesse.Cette méthode exige une maîtrise parfaite du cycle menstruelle.Le collier coûte 500 francs CFA.
f.La méthode MAMA
La méthode MAMA est une méthode naturelle qui consiste à allaiter l’enfant chaque 3 heures au moins pendant six mois.En effet, l’allaitement arrête le cycle menstruelle de la femme, donc pas d’ovulation.Elle permet à la femme, durant cette période d’avoir des rapports sexuels sans risque de grossesse.Cette méthode n’est réservé qu’aux femmes qui allaitent.Cette méthode exige une application rigoureuse car la moindre erreur peut la rendre inefficace.
g.Méthode de la douche vaginale.
Immédiatement après le rapport sexuel, la femme envoie de l’eau additionnée de savon à l’aide d’une poire de caoutchouc dans la cavité vaginale avant que les spermatozoïdes pénètrent dans l’utérus.En fait, les spermatozoïdes sont pris en charge par le mucus cervical si bien que cette méthode est très peu sûre (30 à 40 % d’échecs).
B. Méthodes Hormonales
Le Norplant ou jadelle
C’est un lot de 5 bâtonnets qui inséré sous la peau libère de façon régulière des hormones qui empêchent la grossesse.Il existe une autre sorte de norplant, le jadelle, qui, lui, est composé d’un lots de 2 bâtonnets.Il à les même propriétés que le norplant.Ils sont inséré sous la peau sous anesthésie locale.Cette méthode est très efficace.La fertilité est rapidement rétablie après le retrait.Elle convient à beaucoup de femme.Son insertion nécessite un personnel qualifié.Le norplant provoque des malaises ( nausées, maux de tête, vertige, prise de poids) et une irrégularité des règles.Ils a une durée de protection de 5 ans.Le norplant coûte 3000 francs CFA au Burkina.
b. La pilule
La contraception par voie orale implique la prise régulière par la bouche, de doses d’hormones ovariennes conditionnées sous forme de pilules.Pour comprendre son mode d’action, rappelons qu’au cours du cycle génital, l’ovaire sécrète deux hormones :
- l’hormone du follicule (ou oestrogènes) favorisant la formation du mucus cervical pendant la première partie du cycle ;
- L’hormone du corps jaune (progestérone) pendant sa deuxième partie.
Ces deux hormones favorisent l’épaississement de la muqueuse utérine.D’autre part, l’ovaire est sous la dépendance de l’hypophyse qui sécrète des hormones contrôlant en particulier l’ovulation.Mais en retour, les hormones ovariennes, présentes en quantité suffisante dans le sang, freinent la sécrétion des hormones de l’hypophyse : c’est ce qui se passe au cours de l’évolution du corps jaune.PINCUS, biologiste américain, met au point en 1955 la première pilule associant les deux hormones ovariennes de synthèse reproduisant artificiellement ce qui se passe pendant l’existence du corps jaune.Cette association d’hormones trompe l’hypophyse qui cesse de stimuler l’ovaire.Celui-ci est mis au repos : il ne s’y produit ni maturation du follicule, ni ovulation, ni sécrétion d’hormones ovariennes.L’absence d’ovules dans les voies génitales de la femme empêche toute fécondation.Les pilules combinées sont les plus couramment utilisées.Chaque pilule contient des doses appropriées d’hormones ovariennes.Elle doit être prise régulièrement 21 jours par cycle.Après sept jours d’arrêt pendant lesquels règles surviennent , la prise de la plaquette pilules suivants débute.La prise de pilules est la méthode contraceptive la plus efficace.Elle ne présente aucun risque d’échecs si elle est pratiquée régulièrement.Elle est réversible : dès l’arrêt de la pilule, les cycles ovariens reprennent avec régularité.Elle nécessite une surveillance médicale régulière, deux fois par an, permettant ainsi la détection éventuelle du cancer du col de l’utérus.C’est une médication qui agit sur la physiologie du cycle ovarien.Elle est contraignante car elle impose une prise régulière des pilules.Elle peut provoquer des saignements, des nausées.Elle a été accusée de faire grossir , de faire perdre les cheveux.Ce qui est prouvé, c’est qu’associée au tabac, elle peut provoquer des accidents cardiovasculaires.Elle ne doit pas être prescrite aux femmes qui ont des problèmes de circulation sanguines, une tension artérielle trop élevée, un taux de sucre ou de graisses trop fort dans le sang.
Remarque : elle est prescrite sur ordonnance.Etant donné la diversité de la composition des pilules, chaque femme peut trouver la pilule la mieux adaptée à sa physiologie.
Il y a aussi la pilule du lendemain.Elle consiste à administrer une dose massive d’œstrogène au plus tard 48 heures après le rapport supposé fécondant pendant 2 à 3 jours.Elle agirait en désorganisant la muqueuse utérine et en accélérant le transport de l’ovule le long de la trompe.Elle entraîne des nausées, des malaises, des migraines.Elle ne s’emploie que dans des conditions exceptionnelles.La réalisation d’une pilule pour homme reste du domaine de l’expérimentation : l’absence de spermatozoïdes n’est obtenue que dans 50% des cas.D’autres produits sont à l’étude : des extraits de la graine du coton, absorbés par voie digestive, provoquent l’immobilisation des spermatozoïdes.Utilisée en Chine depuis 1972 , cette méthode n’est pas réversible dans 15 % des cas.
c. Les injectables
Ce sont des substances contenant de la progestérone dont l’injection par voie intramusculaire empêche l’ovulation pendant 3 à 6 mois.Cette méthode est très efficace, elle augmente la sécrétion lactée, le délai de renouvellement est assez long, elle convient aux femmes qui ne supportent pas la pilule.Elle provoque de petits saignements, une irrégularité des règles, des malaises et le retour à la fertilité est un peu lent.Au Burkina, l’injection fait 500 Francs CFA.
C. Méthode Chimique
Les spermicides
Ces produits tuent les spermatozoïdes en quelques secondes.Ils contiennent des substances acides comme l’acide citrique du citron associées à des désinfectants tel que le permanganate de potassium.Ils se présentent sous plusieurs formes : suppositoires vaginaux solubles, crèmes, gelées, comprimés effervescents ou bien ils imprègnent une petite éponge à usage unique.Dès leur introduction dans le vagin, avant le rapport sexuel, ils assurent une protection immédiate et qui dure 24 heures.Les spermicides n’interviennent pas sur la physiologie de l’ovulation ou la production des spermatozoïdes.Ils protègent contre certaines maladies sexuellement transmissibles : gonococcie en particulier.Si le spermicide est correctement utilisé, le taux d’échecs est de l’ordre de 1 à 5 %.Il s’élève à 38 % en cas de mauvais emploi.Généralement bien tolérés, les spermicides peuvent occasionner de très rares picotements ou brûlures localisés au vagin.C’est une méthode contraignante : elle nécessite des manipulations avant le rapport sexuel.
D. Méthodes Mécaniques
a. Les préservatifs masculins ou condoms
Le préservatif masculin ou condom est une sorte de gaine en caoutchouc souple et fin (0,03 mm) placé sur le pénis en érection avant le rapport sexuel.Il empêche le sperme de se répandre dans le vagin.Il est efficace presque à 100% s’il est bien utilisé.Les 2 à 3 % d’échecs sont dus à sa rupture accidentelle ou à son mauvais emploi.De plus, il est le meilleur moyen de lutte antivénérienne d’où son nom : il préserve contre les maladies sexuellement transmissibles.Il nécessite une manipulation : sa mise en place sur la verge, au moment du rapport sexuel.Le préservatif coûte 75 francs la boite au Burkina.
b. Le diaphragme
Elle empêche les spermatozoïdes de franchir le col de l’utérus.Le diaphragme est un disque souple de fin caoutchouc bombé en coupole, dont le tour est bordé par un ressort métallique gainé du même caoutchouc.Il en existe de vingt tailles différentes de 55 à 105 mm de diamètre.Une consultation médicale est nécessaire afin que le médecin détermine la taille convenable du diaphragme, adaptée à la femme et explique comment il se pose.Mis en place quelques heures avant le rapport sexuel au fond de la cavité vaginale, il doit être gardé au moins six heures.Utilisé avec une crème spermicide, il est très efficace ( 2 à 5 % d’échecs).Il ne modifie pas la physiologie du cycle féminin.Il assure une certaine protection contre les maladies sexuellement transmissibles.C’est une méthode contraignante car elle demande de nombreuses manipulations : application du spermicide, mise en place puis retrait et entretien du diaphragme.
c. la cape cervicale
La cape cervicale est une cupule de caoutchouc épais placé sur le col de l’utérus comme un dé à coudre sur le doigt.Elle adhère par effet de ventouse.Sa taille varie de 22 à 31 mm de diamètre.Elle présente deux inconvénients :
- sa difficulté de mise en place et de retrait
- son taux d’échecs est plus élevé qu’avec l’usage du diaphragme (8 à 10 % d’échec).
d. Le stérilet ou DIU
Le dispositif intra-utérin ( D.I.U) improprement appelé stérilet est un petit appareil en plastique souple flexible accompagné le plus souvent d’un fil de cuivre.Il est placé dans l’utérus par le médecin juste après la fin des règles pour une durée de 10 ans.Il n’empêche pas la fécondation, mais compromet la nidation de l’œuf.D’autre part, le fil de cuivre serait spermicide ou bien détruirait l’œuf.Il modifierait aussi la structure de la muqueuse utérine et la composition du mucus cervical.C’est une méthode contraceptive très efficace ( entre 0.3 et 3 % d’échecs).Elle ne modifie pas l’équilibre hormonal de la femme, ne bloque pas l’ovulation.Une surveillance médicale annuelle est nécessaire.Le stérilet peut provoquer des saignements, les règles sont plus longues,plus abondantes.Il peut être expulsé d’où l’intérêt du fil – test qui permet à la femme de s’assurer qu’il est en place.Il est déconseillé aux femmes qui n’ont pas eu d’enfants parce que qu’il augmente les risques d’infections génitale, causes de stérilités définitives.
Le dernier – né des stérilets comporte à la place du fil de cuivre un réservoir de progestérone.L’hormone diffusé localement dans l’utérus : elle ne bloque pas l’ovulation mais empêche le développement de la muqueuse utérine.Ainsi, la durée des règles et leur intensité sont-elles réduites ce qui est un avantage par rapport au stérilet en cuivre.
E. Méthodes chirurgicales ou de stérilisation
a. La ligature des trompes ou des canaux déférents.
Chez la femme, la ligature des trompes, leur interruption ou la pose d’un petit anneau en plastique sur chacune d’elles, ont pour but d’interrompre le trajet des ovules.L’ovule ne peut plus rencontrer les spermatozoïdes : la fécondation est impossible.La méthode est très efficace, n’a pas d’effets secondaires.C’est une méthode irréversible et nécessite un personnel qualifié.
b. La vasectomie
Chez l’homme, cette méthode consiste à sectionner les canaux déférents qui ont pour rôle de transporter les spermatozoïdes. La méthode est très efficace, n’a pas d’effets secondaires.C’est une méthode irréversible et nécessite un personnel qualifié.
CONCLUSION
L
a contraception est l’ensemble des méthodes qui permettent d’éviter la grossesse.Les découvertes médicales récentes relatives à la physiologie de la reproduction concernant en particulier les mécanismes hormonaux, mettent à la disposition des couples qui le désirent des procédés divers qui ont tous des avantages et des inconvénients.La variété des procédés de contraception permet aux couple de choisir la méthode qui leur convient le mieux.Une bonne méthode contraceptive doit être efficace, réversible, sans danger pour la santé et bien acceptée par le couple.Mais l’absences de ces méthodes ou leur mauvaise application ont des conséquences.
II. Les grossesses non désirées
INTRODUCTION
C
haque année au Burkina Faso, près de 500 filles tombent enceinte contre leur gré et bon nombre d’entre elles commettent des actes immoraux liés a leur situations,et en subissent les conséquences.Qu’est ce que une grossesse non désirée ?ses causes ?Ses conséquences ? Et quelles solutions existent pour faire face à ce problème ?
a.définition
Une grossesse non désirée est une grossesse due à l’absence ou la défaillance d’une méthode contraceptives ou à d’autres facteurs indépendants de la volonté d’un individu.
b.causes
Les grossesses non désirées concernent particulièrement les jeunes.Les causes sont nombreuses : Nous avons entre autres l’ignorance et le manque de sensibilisations,la tradition et les services de santés inadaptés.En effet,certaines jeunes filles et garçons ne sont pas au courant des différents moyen de contraception existant.Pas instruites, certaines filles ne comprennent même pas pourquoi elles ont leurs règles, et ne savent pas vers qui se tourner, le poids de la tradition étant encore très présent.Il y a aussi la mauvaise utilisation des méthodes contraceptives.Le non respect de leur mode d’emploi peut entraîner une grossesse non désirée.D’autres facteurs comme les viols et la prostitution peuvent en être les causes.
c.conséquences
Comme conséquences nous avons tout d’abord l’abandon des études et des projets d’avenir de la jeune fille surtout.Elle sera obligée de quitter l’école pour se consacrer a sa futur vie de mère.Ensuite L’exclusion sociale.En Afrique c’est une honte pour la famille et surtout pour le père d’avoir une fille mère non mariée.C’est un déshonneur.Elle sera donc exclue de la famille et rejetées par la société.Il y a en plus l’avortement.Par manque de moyen et par souci de continuer les études certaines tenterons d’avorter.Ce qui les conduira pour certaine à la mort.Citons aussi l’abandon de nouveaux nés dans des toilettes, des poubelles ou derrière des immeubles.Et enfin, certaine iront jusqu’au suicide par déception et par tristesse.
d.solutions
Pour faire face à ce problème, des sensibilisations sur les méthodes de contraception, accessibilité facile aux services de santé pour tous et une prise en charge des jeunes filles mères seraient des solutions
CONCLUSION
L
es grossesses non désirées sont des problèmes pour nos sociétés.Ce phénomène choquant devient particulièrement fréquent à Ouagadougou, la capitale, à mesure que de plus en plus de personnes quittent les campagnes pour venir s’y installer.Ce phénomène a plusieurs causes et des conséquences négatives.Mais les solutions pour faire face à ce problèmes existent.
Contraceptions et grossesses non désirées
I – La contraception
INTRODUCTION
D
ès la plus haute Antiquité, l’homme a cherché à maîtriser sa fécondité.De nos jours, la biologie de la fécondation est bien connue.Un couple peut choisir de transmettre la vie ou bien décider de limiter le nombre de ses enfants.Pour l’espèce humaine, l’acte sexuel n’est pas obligatoirement lié à la reproduction.Qu’est ce que la contraception ? Quels sont les différents moyens de contraceptions existantes ? Quels sont leurs avantages ? Leurs inconvénients ? Voici ce que nous développerons dans ces lignes qui suivront.
I. 1. Définition
La contraception est l’ensemble des méthodes ayant pour but de s’opposer à la fécondation ou à la nidation de l’œuf de façon temporaire, c’est-à-dire réversible.Elle permet à un couple d’avoir des relations sexuelles sans risque de grossesse.Elle permet de dissocier reproduction et sexualité du couple.
Au cours d’un rapport sexuel, les spermatozoïdes, déposés au fond de la cavité vaginale, franchissent le col de l’utérus, aidés par le mucus cervical.Ils progressent jusqu’aux trompes à la rencontre de l’ovule.Un spermatozoïde féconde l’ovule.L’œuf fécondé suit le chemin inverse et se niche dans la muqueuse de l’utérus où il se développe.Pour empêcher momentanément ces phénomènes de s produirent, quelles solutions existe-il ?
I. 2. Les différents moyens de contraception
Les différents moyens de contraception sont les suivantes :
Les méthodes naturelles
Les méthodes naturelles sont appelées ainsi parce qu’elles n’ont aucune influence sur la physiologie de l’homme et de la femme.Elles cherchent à déceler l’ovulation et consistent à s’abstenir d’avoir des relations sexuelles pendant la période de fécondité de chaque cycle ovarien.On les appelle aussi méthodes d’abstinence périodique.
a.Le coït interrompu
Le rapport sexuel est interrompu.L’homme prévoit le moment de l’éjaculation et, avant celle-ci, retire sa verge du vagin de la femme, afin que le sperme ne s’y répande pas.Cette méthode est relativement difficile à pratiquer correctement.Elle exige de la part de l’homme un contrôle particulièrement strict.Une éjaculation au niveau de la vulve peut être fécondante.Cette méthode est peu efficace (12 à 36 % d’échecs).
b. Méthode Ogino
Elle consiste à déterminer la période de fécondité par extrapolation de plusieurs cycles de longueurs différentes.En effet Ogino situe la période de fécondité de la femme entre le 12ème et le 19ème jour avant les règles.Elle nécessite aucun moyen financier.Le taux d’échecs est élevé à cause de la date d’ovulation qui est très difficile à prévoir.
c. Méthode de la glaire cervicale ou méthode Billings
Elle consiste à détecter la période de non fécondité qui est marqué par un changement de la consistance de la glaire cervicale qui devient épaisse et compact après l’ovulation.Elle nécessite aucun moyen financier.Le taux d’échecs est élevé (7 à 15 %) pour mauvaise appréciation de la consistance de la glaire cervicale.
d. Méthode des températures
Elle détermine la période de fécondité en se fondant sur les principes suivants :
- une seule ovulation a lieu par cycle,
- l’ovulation se traduit par une montée de la courbe des températures liée à la production de l’hormone du corps jaune.
La femme doit prendre sa température par voie rectale, chaque matin, au réveil, avant de se lever, à la même heure, avec le même thermomètre.La courbe des températures doit être établie tous les jours, pour chaque cycle.En effet, la date de l’ovulation peut être avancée ou retardée.La période d’infécondité est comptée à partir du 3ème jour du plateau thermique.C’est une méthode très efficace ( 2 à 3 % d’échecs) si on respecte la période de « sécurité » ainsi définie.La femme est obligée de prendre sa température tous les matins.D’autre part, il suffit qu’elle se soit levée la nuit, ou couchée tard ou encore qu’elle soit fatiguée pour que la montée thermique observée ne soit pas liée à l’ovulation,d’où risque d’erreurs.Cette méthode ne peut pas être utilisée par les femmes dont la courbe des températures est irrégulière
Le collier
Le collier est une méthode contraceptive basée sur le cycle menstruelle.L’application de cette méthode implique l’utilisation d’un collier spécial comme l’indique son nom.Ce collier est caractérisé par trois (3) types de perles : les blanches, les marrons, la rouge et par la présence d’un caoutchouc qui à pour objectif de marquer les perles du collier.Cette méthode est réservé aux femmes qui ont un cycle compris strictement entre 26 et 32 jours.L’application de la méthode débute le premier jour des règles qui est représenté par la perle rouge.Chaque jour la femme doit marqué à l’aide du caoutchouc la perle suivante.Lorsque le caoutchouc se trouve sur les perles de couleur marron, la femme peut avoir des rapports sexuelles sans risque de grossesse.Mais lorsque le caoutchouc se retrouve sur les perles de couleur blanche, la femme doit s’abstenir de tout rapports sexuelle sous peine de grossesse.Cette méthode exige une maîtrise parfaite du cycle menstruelle.Le collier coûte 500 francs CFA.
f.La méthode MAMA
La méthode MAMA est une méthode naturelle qui consiste à allaiter l’enfant chaque 3 heures au moins pendant six mois.En effet, l’allaitement arrête le cycle menstruelle de la femme, donc pas d’ovulation.Elle permet à la femme, durant cette période d’avoir des rapports sexuels sans risque de grossesse.Cette méthode n’est réservé qu’aux femmes qui allaitent.Cette méthode exige une application rigoureuse car la moindre erreur peut la rendre inefficace.
g.Méthode de la douche vaginale.
Immédiatement après le rapport sexuel, la femme envoie de l’eau additionnée de savon à l’aide d’une poire de caoutchouc dans la cavité vaginale avant que les spermatozoïdes pénètrent dans l’utérus.En fait, les spermatozoïdes sont pris en charge par le mucus cervical si bien que cette méthode est très peu sûre (30 à 40 % d’échecs).
B. Méthodes Hormonales
Le Norplant ou jadelle
C’est un lot de 5 bâtonnets qui inséré sous la peau libère de façon régulière des hormones qui empêchent la grossesse.Il existe une autre sorte de norplant, le jadelle, qui, lui, est composé d’un lots de 2 bâtonnets.Il à les même propriétés que le norplant.Ils sont inséré sous la peau sous anesthésie locale.Cette méthode est très efficace.La fertilité est rapidement rétablie après le retrait.Elle convient à beaucoup de femme.Son insertion nécessite un personnel qualifié.Le norplant provoque des malaises ( nausées, maux de tête, vertige, prise de poids) et une irrégularité des règles.Ils a une durée de protection de 5 ans.Le norplant coûte 3000 francs CFA au Burkina.
b. La pilule
La contraception par voie orale implique la prise régulière par la bouche, de doses d’hormones ovariennes conditionnées sous forme de pilules.Pour comprendre son mode d’action, rappelons qu’au cours du cycle génital, l’ovaire sécrète deux hormones :
- l’hormone du follicule (ou oestrogènes) favorisant la formation du mucus cervical pendant la première partie du cycle ;
- L’hormone du corps jaune (progestérone) pendant sa deuxième partie.
Ces deux hormones favorisent l’épaississement de la muqueuse utérine.D’autre part, l’ovaire est sous la dépendance de l’hypophyse qui sécrète des hormones contrôlant en particulier l’ovulation.Mais en retour, les hormones ovariennes, présentes en quantité suffisante dans le sang, freinent la sécrétion des hormones de l’hypophyse : c’est ce qui se passe au cours de l’évolution du corps jaune.PINCUS, biologiste américain, met au point en 1955 la première pilule associant les deux hormones ovariennes de synthèse reproduisant artificiellement ce qui se passe pendant l’existence du corps jaune.Cette association d’hormones trompe l’hypophyse qui cesse de stimuler l’ovaire.Celui-ci est mis au repos : il ne s’y produit ni maturation du follicule, ni ovulation, ni sécrétion d’hormones ovariennes.L’absence d’ovules dans les voies génitales de la femme empêche toute fécondation.Les pilules combinées sont les plus couramment utilisées.Chaque pilule contient des doses appropriées d’hormones ovariennes.Elle doit être prise régulièrement 21 jours par cycle.Après sept jours d’arrêt pendant lesquels règles surviennent , la prise de la plaquette pilules suivants débute.La prise de pilules est la méthode contraceptive la plus efficace.Elle ne présente aucun risque d’échecs si elle est pratiquée régulièrement.Elle est réversible : dès l’arrêt de la pilule, les cycles ovariens reprennent avec régularité.Elle nécessite une surveillance médicale régulière, deux fois par an, permettant ainsi la détection éventuelle du cancer du col de l’utérus.C’est une médication qui agit sur la physiologie du cycle ovarien.Elle est contraignante car elle impose une prise régulière des pilules.Elle peut provoquer des saignements, des nausées.Elle a été accusée de faire grossir , de faire perdre les cheveux.Ce qui est prouvé, c’est qu’associée au tabac, elle peut provoquer des accidents cardiovasculaires.Elle ne doit pas être prescrite aux femmes qui ont des problèmes de circulation sanguines, une tension artérielle trop élevée, un taux de sucre ou de graisses trop fort dans le sang.
Remarque : elle est prescrite sur ordonnance.Etant donné la diversité de la composition des pilules, chaque femme peut trouver la pilule la mieux adaptée à sa physiologie.
Il y a aussi la pilule du lendemain.Elle consiste à administrer une dose massive d’œstrogène au plus tard 48 heures après le rapport supposé fécondant pendant 2 à 3 jours.Elle agirait en désorganisant la muqueuse utérine et en accélérant le transport de l’ovule le long de la trompe.Elle entraîne des nausées, des malaises, des migraines.Elle ne s’emploie que dans des conditions exceptionnelles.La réalisation d’une pilule pour homme reste du domaine de l’expérimentation : l’absence de spermatozoïdes n’est obtenue que dans 50% des cas.D’autres produits sont à l’étude : des extraits de la graine du coton, absorbés par voie digestive, provoquent l’immobilisation des spermatozoïdes.Utilisée en Chine depuis 1972 , cette méthode n’est pas réversible dans 15 % des cas.
c. Les injectables
Ce sont des substances contenant de la progestérone dont l’injection par voie intramusculaire empêche l’ovulation pendant 3 à 6 mois.Cette méthode est très efficace, elle augmente la sécrétion lactée, le délai de renouvellement est assez long, elle convient aux femmes qui ne supportent pas la pilule.Elle provoque de petits saignements, une irrégularité des règles, des malaises et le retour à la fertilité est un peu lent.Au Burkina, l’injection fait 500 Francs CFA.
C. Méthode Chimique
Les spermicides
Ces produits tuent les spermatozoïdes en quelques secondes.Ils contiennent des substances acides comme l’acide citrique du citron associées à des désinfectants tel que le permanganate de potassium.Ils se présentent sous plusieurs formes : suppositoires vaginaux solubles, crèmes, gelées, comprimés effervescents ou bien ils imprègnent une petite éponge à usage unique.Dès leur introduction dans le vagin, avant le rapport sexuel, ils assurent une protection immédiate et qui dure 24 heures.Les spermicides n’interviennent pas sur la physiologie de l’ovulation ou la production des spermatozoïdes.Ils protègent contre certaines maladies sexuellement transmissibles : gonococcie en particulier.Si le spermicide est correctement utilisé, le taux d’échecs est de l’ordre de 1 à 5 %.Il s’élève à 38 % en cas de mauvais emploi.Généralement bien tolérés, les spermicides peuvent occasionner de très rares picotements ou brûlures localisés au vagin.C’est une méthode contraignante : elle nécessite des manipulations avant le rapport sexuel.
D. Méthodes Mécaniques
a. Les préservatifs masculins ou condoms
Le préservatif masculin ou condom est une sorte de gaine en caoutchouc souple et fin (0,03 mm) placé sur le pénis en érection avant le rapport sexuel.Il empêche le sperme de se répandre dans le vagin.Il est efficace presque à 100% s’il est bien utilisé.Les 2 à 3 % d’échecs sont dus à sa rupture accidentelle ou à son mauvais emploi.De plus, il est le meilleur moyen de lutte antivénérienne d’où son nom : il préserve contre les maladies sexuellement transmissibles.Il nécessite une manipulation : sa mise en place sur la verge, au moment du rapport sexuel.Le préservatif coûte 75 francs la boite au Burkina.
b. Le diaphragme
Elle empêche les spermatozoïdes de franchir le col de l’utérus.Le diaphragme est un disque souple de fin caoutchouc bombé en coupole, dont le tour est bordé par un ressort métallique gainé du même caoutchouc.Il en existe de vingt tailles différentes de 55 à 105 mm de diamètre.Une consultation médicale est nécessaire afin que le médecin détermine la taille convenable du diaphragme, adaptée à la femme et explique comment il se pose.Mis en place quelques heures avant le rapport sexuel au fond de la cavité vaginale, il doit être gardé au moins six heures.Utilisé avec une crème spermicide, il est très efficace ( 2 à 5 % d’échecs).Il ne modifie pas la physiologie du cycle féminin.Il assure une certaine protection contre les maladies sexuellement transmissibles.C’est une méthode contraignante car elle demande de nombreuses manipulations : application du spermicide, mise en place puis retrait et entretien du diaphragme.
c. la cape cervicale
La cape cervicale est une cupule de caoutchouc épais placé sur le col de l’utérus comme un dé à coudre sur le doigt.Elle adhère par effet de ventouse.Sa taille varie de 22 à 31 mm de diamètre.Elle présente deux inconvénients :
- sa difficulté de mise en place et de retrait
- son taux d’échecs est plus élevé qu’avec l’usage du diaphragme (8 à 10 % d’échec).
d. Le stérilet ou DIU
Le dispositif intra-utérin ( D.I.U) improprement appelé stérilet est un petit appareil en plastique souple flexible accompagné le plus souvent d’un fil de cuivre.Il est placé dans l’utérus par le médecin juste après la fin des règles pour une durée de 10 ans.Il n’empêche pas la fécondation, mais compromet la nidation de l’œuf.D’autre part, le fil de cuivre serait spermicide ou bien détruirait l’œuf.Il modifierait aussi la structure de la muqueuse utérine et la composition du mucus cervical.C’est une méthode contraceptive très efficace ( entre 0.3 et 3 % d’échecs).Elle ne modifie pas l’équilibre hormonal de la femme, ne bloque pas l’ovulation.Une surveillance médicale annuelle est nécessaire.Le stérilet peut provoquer des saignements, les règles sont plus longues,plus abondantes.Il peut être expulsé d’où l’intérêt du fil – test qui permet à la femme de s’assurer qu’il est en place.Il est déconseillé aux femmes qui n’ont pas eu d’enfants parce que qu’il augmente les risques d’infections génitale, causes de stérilités définitives.
Le dernier – né des stérilets comporte à la place du fil de cuivre un réservoir de progestérone.L’hormone diffusé localement dans l’utérus : elle ne bloque pas l’ovulation mais empêche le développement de la muqueuse utérine.Ainsi, la durée des règles et leur intensité sont-elles réduites ce qui est un avantage par rapport au stérilet en cuivre.
E. Méthodes chirurgicales ou de stérilisation
a. La ligature des trompes ou des canaux déférents.
Chez la femme, la ligature des trompes, leur interruption ou la pose d’un petit anneau en plastique sur chacune d’elles, ont pour but d’interrompre le trajet des ovules.L’ovule ne peut plus rencontrer les spermatozoïdes : la fécondation est impossible.La méthode est très efficace, n’a pas d’effets secondaires.C’est une méthode irréversible et nécessite un personnel qualifié.
b. La vasectomie
Chez l’homme, cette méthode consiste à sectionner les canaux déférents qui ont pour rôle de transporter les spermatozoïdes. La méthode est très efficace, n’a pas d’effets secondaires.C’est une méthode irréversible et nécessite un personnel qualifié.
CONCLUSION
L
a contraception est l’ensemble des méthodes qui permettent d’éviter la grossesse.Les découvertes médicales récentes relatives à la physiologie de la reproduction concernant en particulier les mécanismes hormonaux, mettent à la disposition des couples qui le désirent des procédés divers qui ont tous des avantages et des inconvénients.La variété des procédés de contraception permet aux couple de choisir la méthode qui leur convient le mieux.Une bonne méthode contraceptive doit être efficace, réversible, sans danger pour la santé et bien acceptée par le couple.Mais l’absences de ces méthodes ou leur mauvaise application ont des conséquences.
II. Les grossesses non désirées
INTRODUCTION
C
haque année au Burkina Faso, près de 500 filles tombent enceinte contre leur gré et bon nombre d’entre elles commettent des actes immoraux liés a leur situations,et en subissent les conséquences.Qu’est ce que une grossesse non désirée ?ses causes ?Ses conséquences ? Et quelles solutions existent pour faire face à ce problème ?
a.définition
Une grossesse non désirée est une grossesse due à l’absence ou la défaillance d’une méthode contraceptives ou à d’autres facteurs indépendants de la volonté d’un individu.
b.causes
Les grossesses non désirées concernent particulièrement les jeunes.Les causes sont nombreuses : Nous avons entre autres l’ignorance et le manque de sensibilisations,la tradition et les services de santés inadaptés.En effet,certaines jeunes filles et garçons ne sont pas au courant des différents moyen de contraception existant.Pas instruites, certaines filles ne comprennent même pas pourquoi elles ont leurs règles, et ne savent pas vers qui se tourner, le poids de la tradition étant encore très présent.Il y a aussi la mauvaise utilisation des méthodes contraceptives.Le non respect de leur mode d’emploi peut entraîner une grossesse non désirée.D’autres facteurs comme les viols et la prostitution peuvent en être les causes.
c.conséquences
Comme conséquences nous avons tout d’abord l’abandon des études et des projets d’avenir de la jeune fille surtout.Elle sera obligée de quitter l’école pour se consacrer a sa futur vie de mère.Ensuite L’exclusion sociale.En Afrique c’est une honte pour la famille et surtout pour le père d’avoir une fille mère non mariée.C’est un déshonneur.Elle sera donc exclue de la famille et rejetées par la société.Il y a en plus l’avortement.Par manque de moyen et par souci de continuer les études certaines tenterons d’avorter.Ce qui les conduira pour certaine à la mort.Citons aussi l’abandon de nouveaux nés dans des toilettes, des poubelles ou derrière des immeubles.Et enfin, certaine iront jusqu’au suicide par déception et par tristesse.
d.solutions
Pour faire face à ce problème, des sensibilisations sur les méthodes de contraception, accessibilité facile aux services de santé pour tous et une prise en charge des jeunes filles mères seraient des solutions
CONCLUSION
L
es grossesses non désirées sont des problèmes pour nos sociétés.Ce phénomène choquant devient particulièrement fréquent à Ouagadougou, la capitale, à mesure que de plus en plus de personnes quittent les campagnes pour venir s’y installer.Ce phénomène a plusieurs causes et des conséquences négatives.Mais les solutions pour faire face à ce problèmes existent.
note: 15/20
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